Professeur d'orgue au Conservatoire de Paris (1872), il forma une pléiade d'artistes de premier ordre, dont H. Duparc et V. d'Indy. Tout en s'inspirant d'une esthétique germanique, il a considérablement enrichi l'école française, insistant sur l'improvisation et l'écriture. Il se révéla avec le quintette avec piano et les Béatitudes (1879), puis écrivit ses chefs-d'œuvre, dont Prélude, choral et fugue, pour piano (1884), les Variations symphoniques, pour piano et orchestre (1885), la Sonate pour piano et violon (1886), la Symphonie en « ré » mineur (1888) et les Trois Chorals, pour orgue, considérés comme son testament musical (1890).
