nom féminin
(all. Operette, d'apr. operetta, dimin. de opera)
Le goût du public français pour le rire assure, sous le second Empire, le succès d'Offenbach (Orphée aux enfers, la Belle Hélène, la Vie parisienne). L'opérette gagne les faveurs d'une société qui disparaîtra à la Grande Guerre (l'Étoile, de Chabrier ; les Cloches de Corneville, de Planquette ; les Mousquetaires au couvent, de Varney ; la Fille de Madame Angot, de Lecoq ; Véronique et Fortunio, de Messager). Dans la seconde moitié du XIXe s., l'opérette viennoise incorpore la valse avec les Strauss (la Chauve-Souris) et F. Lehár (la Veuve joyeuse, le Pays du sourire). Au XXe s., dans les années 1930, un genre nouveau apparaît : « l'opérette à grand spectacle » relayée après la Libération par « l'opérette légère » (Francis Lopez), aujourd'hui totalement désuète.