Auteur – il débuta dans la mise en scène en 1922 – de plus de cent films, il s'affirma comme le plus sensible et le plus raffiné des réalisateurs japonais. Découvert dans les années 1950 en Europe, il devait étonner à la fois le public et la critique par son style élégant et précis, son sens esthétique de l'image et du décor, son onirisme envoûtant, son humanisme social. Parmi ses principaux films : les Sœurs de Gion (1936), la Vie de O'Haru femme galante (1952), les Contes de la lune vague après la pluie (1953), les Amants crucifiés (1954), l'Impératrice Yang Kwei-Fei (1955), la Rue de la honte (1956).