Avocat au parlement de Paris en 1571, il fut conseiller au parlement de Bretagne (1573), maître des requêtes (1580) et conseiller au parlement de Paris (1589). Son œuvre scientifique fut capitale pour la symbolisation de l'algèbre et son application à la géométrie : introduction de l'usage systématique des lettres pour représenter des quantités à la fois connues (consonnes) et inconnues (voyelles) dans les problèmes algébriques ; méthode d'approximation des racines des équations numériques ; relations entre coefficients et racines des équations ; solution géométrique de l'équation cubique.