D'abord adversaire de Philippe de Macédoine, il devint partisan de la paix et s'opposa à Démosthène. Il dut s'exiler à la suite du procès qu'il intenta contre Démosthène mais qu'il perdit (330 av. J.-C.). Ses discours (Sur l'ambition infidèle, Contre Ctésiphon) sont des exemples d'élégance attique.