Élève du mathématicien Weierstrass et du psychologue Brentano, il mène une studieuse carrière d'enseignant. Sa formation lui permet de tracer une voie nouvelle, la phénoménologie, « science des phénomènes », qu'il a voulu constituer à la fois comme science rigoureuse et comme théorie de la connaissance au service des autres sciences. Il recherche ensuite les fondements de sa propre philosophie et constitue pour ce faire une phénoménologie transcendantale. Il a écrit Recherches logiques (1900-1901), Idées directrices pour une phénoménologie (1913) et Méditations cartésiennes (1931). Il a proposé une critique féconde de la logique contemporaine (Logique formelle et logique transcendantale, 1929). Son œuvre majeure est la Crise des sciences européennes (1935-1936 ; publiée en 1954).