Débutant avec des œuvres d'avant-garde, où s'inscrivent des pièces pour piano, il a écrit des ballets, quinze symphonies et des opéras (le Nez, 1928 ; Katerina Izmaïlova, 1932-1963). Critiqué par le régime pour « modernisme », il connaît un regain de faveur avec la Symphonie no 5 (1937). Il est à la fois musicien officiel mais aussi rebelle non conformiste, comme en témoignent ses quinze quatuors à cordes et plusieurs cycles mélodiques.