Entré en 1112 avec d'autres jeunes nobles au monastère de Cîteaux, où prenait naissance une réforme – dite cistercienne – de l'ordre bénédictin, il fonde en 1115 l'abbaye de Clairvaux, dont il fait le centre d'un prodigieux développement du monachisme cistercien. Il prend parti dans les querelles théologiques (notamment contre Pierre Abélard) et conseille les rois et les papes ; il prêche la deuxième croisade à Vézelay et à Spire (1146). Ses traités, sermons et poésies font de lui un théoricien de l'amour surnaturel et un maître de la vie contemplative.