nom masculin
Types de parasites.
On distingue deux grands types de parasites. Les parasites externes (ou ectoparasites) vivent, de façon temporaire ou permanente, sur la peau de leur hôte. Ils se nourrissent de sang (moustiques, poux, etc.), de peau (sarcopte de la gale) ou de ses sécrétions. Les parasites internes (ou endoparasites) vivent à l'intérieur de l'organisme de l'hôte. Certains, comme le ver solitaire (ténia), s'installent dans l'intestin, absorbant les aliments prédigérés. D'autres infestent les cellules. C'est le cas par ex. du parasite responsable du paludisme (plasmodium), qui se développe dans les globules rouges, et des virus (qui sont des parasites intracellulaires obligatoires). La présence des parasites est nuisible à l'hôte : elle provoque un affaiblissement ou des maladies, soit de façon directe (le parasite lui-même déclenche la maladie), soit indirecte, en transmettant des agents pathogènes (par ex. le moustique Aedes des régions tropicales, parasite externe, transmet par sa piqûre le virus de la fièvre jaune).
Les modes de vie.
Les parasites présentent des adaptations morphologiques et anatomiques. Les dispositifs d'accrochage sont fréquents. Comme ils vivent dans un milieu protégé et n'ont pas à rechercher leur nourriture, leurs organes des sens et de la locomotion subissent souvent une régression. La recherche de l'hôte peut être passive ou active. Certains animaux, comme les sangsues, sont avertis de la proximité de l'hôte par les vibrations émises par son déplacement ou par les variations d'éclairement dues à l'ombre projetée. Pour les animaux chez qui le contact se réalise de façon passive, les mécanismes de facilitation sont mis en place. Des vers parasites, les bilharzies ou schistosomes, vivant dans les rivières sous climat chaud, libèrent leurs formes infestantes au moment où la température est la plus élevée, période pendant laquelle l'activité de l'homme se déroule à cet endroit (baignade, lavage du linge...). Les parasites sont le plus souvent des espèces prolifiques, pratiquant la reproduction asexuée, ce qui augmente la probabilité d'infester leur hôte.
Les végétaux possèdent aussi des espèces parasites. Certains, tel le gui, ont de la chlorophylle leur permettant d'élaborer leur propre matière organique et se contentent de détourner l'eau et les sels minéraux puisés par leur hôte. D'autres, telle la cuscute, n'ont pas de chlorophylle et prélèvent chez l'hôte la matière organique.