Issue des journées révolutionnaires de juillet 1830 qui portent Louis-Philippe sur le trône et mettent fin au règne de Charles X, la monarchie de Juillet est un régime parlementaire plus libéral que celui de la Restauration, bien que le roi y exerce une autorité croissante. La France s'industrialise mais l'agitation sociale (révolte des canuts de Lyon, 1831) prend un caractère aigu.
1832. Soulèvement des légitimistes, royalistes hostiles aux Orléans, en faveur du fils de la duchesse de Berry.
Après l'attentat de Fieschi contre le roi (1835), le régime se durcit : la presse est muselée et le parti républicain brisé.
1840-1848. Guizot est au pouvoir.
Hostile à tout abaissement du cens électoral, il s'appuie principalement sur la haute bourgeoisie du pays. À l'extérieur, la France se rapproche de la Grande-Bretagne et achève la conquête de l'Algérie (1847). L'opposition libérale à la politique poursuivie par le ministère Guizot déclenche une insurrection le 23 février 1848. Le 24, Louis-Philippe abdique et la république est proclamée.
