Écrite en prison, où il passa la majeure partie de sa vie pour ses débauches, son œuvre n'a été reconnue que depuis les surréalistes. Détournant dans ses récits les valeurs du siècle des Lumières, Sade amplifie par l'écriture perversions et fantasmes sexuels, faisant alterner les scènes libertines et les discours philosophiques prononcés par ses personnages (les Cent Vingt Journées de Sodome, 1782-1785 ; Justine ou les Malheurs de la vertu, 1791 ; la Philosophie dans le boudoir, 1795).