La première Terreur (10 août - 20 sept. 1792), provoquée par la menace de l'invasion prussienne, se manifesta par la mise en place d'une justice expéditive, par l'arrestation du roi et par les massacres de Septembre.
La seconde Terreur (5 sept. 1793 - 28 juill. 1794) suivit le renversement des Girondins par les Montagnards. Visant à assurer la défense de la France contre les ennemis de l'extérieur et de l'intérieur, elle se solde par l'incarcération de près de 500 000 suspects, dont 40 000 environ furent guillotinés. Elle s'accompagna d'une politique de déchristianisation, de mesures de contrôle économique et de la redistribution des biens des suspects aux indigents. La Grande Terreur, qui fut instituée le 10 juin 1794 et supprima les garanties judiciaires aux accusés, s'acheva avec la chute de Robespierre, le 9 Thermidor.