Il fut, aux côtés du prince de Condé, l'un des chefs de la Fronde des princes (1648). Rallié au roi Louis XIV, il mena une vie mondaine, fréquenta le salon de Mme de Sablé et, à partir de 1665, celui de Mme de La Fayette, qu'il conseilla dans la composition de ses romans. Ses Réflexions ou Sentences et Maximes morales expriment, en formules concises et frappantes, son dégoût d'un monde où les meilleurs sentiments sont, malgré les apparences, dictés par l'intérêt.