Poète romantique, puis symboliste (le Livre des images, 1902), il parcourut l'Europe et devint le secrétaire de Rodin (1905-1906). Ses recueils (le Livre d'heures, 1905) et son roman autobiographique (les Cahiers de Malte Laurids Brigge, 1910) expriment son inquiétude profonde et sa soif de vivre. Malade, il passa ses dernières années en Suisse, où il essaya, à travers la méditation poétique, de dominer l'angoisse de la mort (Élégies de Duino, 1923 ; Sonnets à Orphée, 1923).