Après quelques films satiriques ou historiques réalisés en Allemagne (Madame du Barry, 1919), il se fixe aux États-Unis en 1923 ; il y réalise plusieurs comédies brillantes, dans lesquelles un art de vivre fondé sur la séduction se conjugue avec un art de filmer de manière allusive. C'est ce qu'on appellera la « Lubitsch touch ». Ses comédies pétillantes et insolentes laissent deviner une lucidité politique exceptionnelle : Haute Pègre (1932), Sérénade à trois (1933), Ange (1937), Ninotchka (1939), Jeux dangereux (To Be or not to Be) [1942], Le ciel peut attendre (1943).