Élève de Schönberg, il fut l'un des pionniers du dodécaphonisme sériel. Il utilisa l'atonalité de façon originale, se forgeant un style personnel caractérisé par l'abandon du développement, la rigueur, la concision, l'absence de virtuosité. En témoignent notamment les œuvres très brèves de la période 1910-1914 : Quatre Pièces pour violon et piano ; Bagatelles pour quatuor à cordes. À partir de 1924, il tira du principe sériel les conséquences les plus radicales (Symphonie, op. 21 ; Quatuor à cordes, op. 28).