Musicien-instituteur par tradition familiale, il parvient tard à la notoriété, puis il est nommé en 1861 maître de musique à Vienne. Il se lie avec Wagner, à qui il dédie sa 3e symphonie. Malgré quelques succès à l'étranger, en France et en Angleterre, il subit l'opposition farouche des adversaires de Wagner, sans pour autant renoncer à sa propre esthétique. Il laisse une œuvre religieuse importante dominée par 3 messes et un Te Deum (1884), 11 symphonies, composées entre 1863 et 1896, qui s'inscrivent dans un vaste mouvement conduisant de Schubert à Schönberg, caractérisé par une instrumentation ample et colorée, et le recours au choral et à la mélodie populaire.