Il forme avec son maître Schönberg et avec Webern l'école de Vienne. Dès 1906, il se consacre à la musique et écrit plusieurs œuvres instrumentales et des lieder. Il se lie d'amitié avec G. Mahler, qui l'influencera. Après la Première Guerre mondiale, il enseigne et compose, notamment la Suite lyrique (1926) à laquelle il applique la technique sérielle. Mais c'est surtout son opéra Wozzeck (1925) qui l'imposera comme chef de file de plusieurs générations. En 1933, dans un climat politique et artistique qui se dégrade, Berg se sent de plus en plus étranger dans son pays. Il travaille désormais à la composition de son second opéra, Lulu, qu'il n'achèvera pas, et mène à bien le concerto pour violon À la mémoire d'un ange (1935). Conservant une expression romantique dans une musique rigoureuse, il sera pour le public le plus accessible des dodécaphonistes.
