Ces dissidences ont commencé au Ve s. avec le nestorianisme et le monophysisme, répandus dans des communautés soumises à l'influence byzantine et au pouvoir impérial de Constantinople. Elles ont pris leur plus grande ampleur avec la rupture opérée à la fin du IXe s. sous le patriarcat de Photios et consommée en 1054 sous Michel Keroularios. Du point de vue doctrinal, les Églises orientales séparées de Rome comprennent les Églises dites chalcédoniennes, numériquement les plus importantes (Églises orthodoxes ou gréco-slaves), et les non chalcédoniennes, dites nestoriennes et monophysites (Églises copte, éthiopienne, jacobite, arménienne). Mais il existe des Églises orientales qui restent en communion avec l'Église catholique, tout en gardant certaines particularités institutionnelles et leurs liturgies selon leurs rites propres et dans d'autres langues que le latin. Il s'agit notamment des Églises grecques catholiques, de l'Église maronite du Liban, des Églises dites uniates (ukrainienne, melkite, ruthène, etc.).